mardi 21 février 2017

Conclusion et De Pilanesberg à Québec

Mercredi et jeudi les 15 et 16 février. De Pilanesberg à Québec. Jours 47 et 48.

C'est la fin du voyage qui s'amorce vraiment ce mercredi matin. On se lève un peu avant six heures et nous terminons les bagages, plions la tente, déjeunons puis allons prendre un café au restaurant du Complexe touristique Manyane où nous étions campés depuis quatre jours.

Nous quittons vers 10h15 et c'est ensuite une série de routes nationales et d'autoroutes jusqu'à Midrand en banlieue nord de Johannesburg. Nous y faisons un dernier plein d'essence et allons dîner chez Wimpy à deux pas des bureaux de Bushlore.

À 14h, nous allons remettre notre véhicule. On y fait l'inspection et c'est là qu'on nous confirme que malgré notre super assurance à 25$ par jour, on ne pourra récupérer notre dépôt de 200$ étant donné les dommages au pare-choc avant. Si on avait eu une collision avec une automobile, il n'y aurait eu aucun frais. Mais pour les collisions avec objets fixes, on risque le dépôt. Enfin, on ne s'en tire pas trop mal.

On vient nous reconduire à l'aéroport de Johannesburg où nous arrivons vers 15h. On s'enregistre tout de suite et après avoir passé la Sécurité et l'Immigration, nous errons durant presqu'une heure dans les boutiques de souvenirs sans rien acheter. Il y beaucoup d'objets qui nous plairaient mais nos priorités sont ailleurs et on ne sait plus où mettre les souvenirs de voyage à la maison.

Nous communicons avec les enfants par appel sur Facebook. Qualité 100% et grand plaisir d'ententre leur voix après six semaines d'absence. On a bien du temps à tuer car notre vol vers Frankfurt ne part qu'à 20h20. Jusqu'au souper à 18h, nous écrivons et lisons:blogue, les comptes, la Presse +, etc.

Nous allons ensuite souper et nous nous présentons à notre porte de départ à 19h30.
Les vols de retour se sont très bien passés. C'est long bien sûr! Il s'est écoulé 38 heures entre le départ de Pilanesberg et l'arrivée à la maison dont 19 heures dans les airs... Mais on s'habitue et c'est plus facile lorsque nous sommes bien équipés : bouchons, cache-yeux, écouteurs anti-bruit, coussin gonflable pour le cou, lecture, etc. Et de nos jours avec le cinéma à demande, le temps passe plus vite durant les longues périodes éveillés.

Ce que nous retenons de ce voyage en Afrique du Sud, Lesotho et Swaziland.

En vrac :
  • L'Afrique australe, c'est l'Afrique facile! C'est très accessible à tous les voyageurs le moindrement débrouillards et qui parlent anglais.
  • Les infrastructures routières sont d'excellente qualité et il est facile et agréable de se déplacer entre les villes dans le pays.
  • Pour les achats, essence, épicerie ou autres, c'est comme en Amérique. On trouve facilement et le payment par carte de crédit Visa est accepté partout.
  • Côté nature et Parcs, c'est génial. L'accès aux parcs est généralement très facile, les routes principales des parcs sont excellentes et les routes secondaires sont en général praticables en véhicule à deux roues motrices seulement.
  • La faune est abondante et diversifiée. Ne pas sous-estimer la beauté des oiseaux. À ne pas oublier : il faut apporter des jumelles pour en profiter vraiment.
  • Les gens sont généralement très sympathiques. Du moins ceux que nous avons rencontrés. Car en général les voyageurs que l'on rencontre sont soit des étrangers, soit des sud-africains de classe moyenne ou aisée, en majorité des blancs. Les gens pauvres, habituellement noirs, qui vivent dans des townships ou des petits villages, on n'a pas l'occasion de les rencontrer. Et souvent de toute manière ils ne parlent que difficilement ou pas du tout l'anglais. Par contre, tous les employés de services auxquels nous avons eu affaire, généralement des noirs, ont été très souriants et aimables. Mais la fracture est bien réelle et évidente. Il faut s'y faire. Lorsqu'on y pense, c'est un peu comme ça chez nos voisins américains si je ne m'abuse...
  • Le Lesotho : Un pays extrêmement pauvre de paysans avec quelques minières qui fonctionnement au ralenti. Mais les paysages valent la peine sur le trajet que nous avons fait. La route neuve a aidé. Ailleurs, les routes sont impraticables en cette saison des pluies.
  • Le Swaziland : Le gens, en grande majorité noirs, sont très gentils. Il est facile d'y circuler malgré les nids de poules. La région de la réserve de Mlilwane se développe lentement. C'est celle qui attire le plus de touriste et cela vaut le détour.
  • Les parcs d'Afrique du Sud : Bien gérés et il n'en tient qu'à nous pour voir tous les animaux qu'on veut.
  • Les campings d'Afrique du Sud : Dans les parcs, les campings sont en général très bien organisés et bien entretenus. Dans certaines petites réserves, il y a moins de services parfois et il faut s'habituer avec des toilettes relativement propres mais sans papier, sans savon et plutôt défraîchies. En ce qui concerne les campings privés, il y a de tout. La qualité est fonction du prix en général. Mais pour 20-30$ par nuit pour deux personnes, on a habituellement droit à une très bonne qualité avec toilettes et piscine propres, buanderie, etc.
  • Le 4X4 ce n'est vraiment pas une nécessité en Afrique du Sud sauf exceptions. En général un petit véhicule suffit amplement. Et pour camper, c'est une question de choix. La plupart des sud-africain campent dans des tentes au sol. On pourrait disserter longtemps sur ce sujet car il y a des avantages et inconvénients pour chaque type de véhicule et chaque manière de camper.
  • Est-obligatoire de camper? Non! Dans les parcs d'Afrique du Sud, il y a toujours des chalets et d'autres types de logement. Ailleurs que dans les parcs, il y a les hôtels, B&B, et chalets dans les campings.


Voilà donc qui conclut ce blogue. Merci à ceux qui ont suivis. Les commentaires furent appréciés. Et aux lecteurs futurs, nous essayons de répondre aux questions qui nous sont adressées même après le voyage. N'hésitez donc pas à nous contacter via le blogue.  

Aussi, si vous voulez voir nos autres blogues de voyage, 
veuillez aller à https://helene-jean.blogspot.ca. De là vous aurez accès à chacun des blogues séparément.

À la prochaine!



mardi 14 février 2017

Parc National Pilanesberg. Dernière journée!

Mardi le 14 février. Parc National Pilanesberg. Jour 46.

C'est notre dernier jour complet en Afrique du Sud! Et la Saint-Valentin! Nous nous levons vers 6h15, déjeunons et partons vers 7h30 pour notre dernier safari du voyage. Le temps est nuageux. La lumière est intéressante. Jusqu'à 10h30 nous roulons en visitant des nouvelles boucles ou certaines que nous avons aimées et qui ne sont pas trop loin de Pilanesberg Centre. À 13h30, nous allons prendre un bon capucino en regardant les animaux venir boire tout près. Nous allons ensuite faire quelques autres boucles pour revenir au même endroit à midi et manger notre première et dernière pizza du voyage. Elle est non seulement excellente mais c'est un vrai plaisir de la déguster en regardant le paysage et les animaux.

Ce matin, nous avons vu à peu près toutes les espèces communes (girafes, kudus, gnous, zèbres, impalas, phacochères) ainsi que deux rhinocéros et deux éléphants. C'était super! On se pâme encore pour les magnifiques paysages de montagnes de lave, de vallées d'herbes vertes ou blondes et de flancs de colline parsemés d'arbustes qu'affectionnent les rhinocéros.







Un beau Kudu mâle

Rencontre matinale. Et un peu de poussière sur le dos pour impressionner!

En après-midi, c'est la réalité qui nous rattrape. C'est le moment de faire le grand ménage du véhicule et de préparer les bagages. Ça nous prend environ deux heures pour être prêt à 95%. Le reste on fera ça demain avant de partir ou à la dernière minutes chez Bushlore.

Ce soir, nous avons une réservation au restaurant du complexe pour le buffet de la Saint-Valentin. On n'a pas été en mesure de savoir le menu mais le personnel nous dit que si cela coûte plus cher, c'est parce que ce sera plus varié et meilleur qu'à l'habitude...Tout un marketing!

Le programme de demain est relativement simple car nous voulons remettre le 4X4 chez Bushlore en début d'après-midi puis nous faire reconduire à l'aéroport vers 15h. Notre avion part un peu après 20h pour Frankfort. Puis ce sera un vol vers Montréal et un autre vers Québec où nous arriverons en fin d'après-midi si tout va pour le mieux. On annonce des tempêtes jusqu'à la veille de notre arrivée...


La conclusion sur le voyage suivra au cours des prochains jours.  Joyeuse Saint-Valentin!

Rollier à gorge lilas

Parc National Pilanesberg; Journée de léopard et de rhinos

Lundi le 13 février. Parc National Pilanesberg. Jour 45.

Nous devenons paresseux! Nous ne sommes partis en safari que vers 7h45, après avoir déjeuné et pris deux bons cafés. Et pourtant nous ne sommes pas encore indifférents devant toutes ces merveilles de la nature.

Pendant le déjeuner, on a eu droit à la visite des vervets qui sont venus continuer la razzia dans le lunch oublié par les voisins hier. Ensuite ce fut les corneilles africaines!


Enfin, notre heure tardive ne fut pas catastrophique car moins de trente minutes plus tard, nous avons vu trois rhinocéros et dix minutes plus tard, un beau léopard! Pour ce dernier, on a vu de loin un attroupement de voitures, cinq ou six en fait. Sous un arbre! On devinait que c'était un léopard. Mais pas moyen de s'approcher car la route est bloquée par les premiers arrivés. Mais soudainement, on voit les hautes branches de l'arbre s'agiter. Et au travers du feuillage, des aperçus du magnifique pelage, de la tête puis de la queue. Le félin est nerveux. Trop de monde sous lui. En fin du compte il descend de l'arbre et nous le voyons au complet, bien ensoleillé, entre deux buissons, le temps de deux clins d'oeil. Voilà une autre photo extraordinaire qui va rejoindre mon catalogue mentan des photos géniales que je n'ai pas pu prendre. Notre troisième léopard du voyage! Wow! Et dire qu'en trois mois lors du voyage précédent, on n'en avait vu aucun!

Le reste de l'avant-midi fait place aux rhinocéros (neuf au total) et aux girafes, zèbres par centaines, gnous, impalas, hippopotames, bubales, éléphants, phacochères et cobe. Certains ont vu des guépards peu avant notre passage mais c'est comme ça. Il faut être là au bon moment. Une question de chance!

Ce qu'on a vraiment aimé d'autre ce matin ce sont les paysages. Avec ces vallées et ces montagnes, la perspective africaine est tout autre que celle du Parc Kruger ou du Parc Kgalagadi. On adore!









Nous sommes revenus au camping vers 13h et on s'est fait un bon lunch. Ensuite on prend ça molo. On écrit à Bushlore pour les aviser de notre arrivée mercredi après dîner. Aussi quelques courriels, La Presse +, etc.

Vers 16h30 nous partons faire notre safari de fin de journée et revenons à 18h30. À peine cinq minutes après être entrés dans le parc, nous revoici face à face avec un éléphant. Une impression de déjà vu! On doit reculer sur 300 m pour le laisser passer. Il ne semble pas agressif mais on ne sait jamais...


Nous prenons ensuite de nouvelles boucles qui nous coupent le souffle tellement les paysages sont jolis sous la lumière de fin de journée. Nous voyons une lionne pour commencer! Il ne manque que le buffle pour avoir vu les Big Five dans la même journée. On verra! Nous observons encore de magnifiques girafes dans un décor splendide, des gnous, des zèbres, des impalas et neuf autres rhinocéros. Cela porte à 18, le nombre de rhinos aujourd'hui! Wow! On a même un coup de quatre ensemble! Pas de buffle mais on s'en fout!


Nous déployons la tente dès le retour au camping puis Hélène nous prépare des pâtes avec une sauce maison, ou plutôt camping devrais-je dire.










On va se coucher vers 21h avec nos bouchons car il y a un groupe qui vient de se camper à côté de nous.  Pas très silencieux! Et ils se lèvent à 4h30 demain matin!




lundi 13 février 2017

Parc National Pilanesberg; Journée de rhinos!

Dimanche le 12 février. Parc National Pilanesberg. Jour 44.

Nous prenons notre temps ce matin, déjeunons et partons en safari vers 7h45. On a bien dormi grâce à nos bouchons car c'était la fête jusqu'à trois heures du matin à la disco qui avoisine le camping en dehors du parc. Nous empruntons différentes petites boucles tout au long de l'avant-midi. Ça débute tranquillement! Où sont les animaux? Bien sûr cela dépend toujours des types d'habitat par lesquels nous passons. On en profite pour admirer les paysages pas banals du tout du Parc.


Et soudain, nous voici face à face avec un gros éléphant qui marche vers nous dans le milieu de l'étroite route de gravier. Il semble nerveux de nous voir. C'est normal car il y six voitures qui le talonnent... Je dois reculer! Avec un éléphant, nous sommes dans défenses! Il faut être sur la défensive! On recule! Une fois! Deux fois! Trois fois! Et encore deux autres fois! On a hâte qu'il prenne la savane le gros! Une auto arrive derrière moi. Heureusement, elle reste assez loin et je peux encore reculer s'il le faut. Mais finalement, après un long quinze à vingt minutes, l'éléphant décide d'aller brouter à une dizaine de mètres du chemin. J'avance et me faufile en mettant les voitures qui le suivaient entre lui et nous. S'il y a un problème, ce ne sera pas le mien! Ils n'avaient qu'à ne pas le suivre de si près les cocos!





Plus tard, nous arrivons dans des zones plus favorables aux girafes, gnous, impalas, zèbres et kudus. Il y a en des centaines! Nous allons aussi dans deux caches pour voir les oiseaux. Très agréable toujours! Et on voit que l'arrivée massive de téléobjectifs pour les caméras numériques a favorisé la croissance constante des amateurs d'ornithologie. Les gens ont leur grosse caméra, parfois deux, et leur guide d'identification.

Vers 10h nous allons prendre un bon capucino au restaurant situé au centre du Parc. On a une splendide vue sur la vallée et des dizaines d'animaux viennent boire au point d'eau pendant qu'on sirote notre bon café.



Quelques minutes après avoir quitté le restaurant, au début d'une autre boucle, on voit plusieurs voitures arrêtées au bord du chemin. Çà, c'est un indice qu'il y a quelque chose de pas banal à observer. Et en effet, ce sont quatre rhinocéros qui font la sieste à quinze à vingt mètres du chemin. Quels beaux spécimens de rhinocéros blanc!



Nous revoyons des dizaines d'autres animaux et vers midi, nous décidons que c'est suffisant pour ce matin! Nous nous faisons un bon lunch à l'arrivée au camping qui s'est maintenant vidé de plus de la moitié des campeurs. Ce sera plus tranquille ce soir! Tant mieux! Nous avons la visite d'une trentaine de mangoustes rayées qui font une razzia dans le camping. 



Cigognes à bec jaune

Mangouste rayée

Huppe d'Afrique
En après-midi, on commence déjà à faire quelques préparatifs pour le voyage : un peu de lessive, sortir les vêtements du voyage, retrouver la carte SIM de Telus, relire le contrat avec Bushlore pour les assurances, trier quelques papiers, faire les copies de sécurité des photos, etc.

Nous allons ensuite prendre une marche sur la propriété. On voit un phacochère, de tas d'impalas, des huppes africaines et un peu plus tard, des zèbres.



Les voisins d'en face ont laissé plein de bouffe sur leur table en leur absence. Après la tornade mangoustes, il ne reste plus rien. Un peu plus tard, un cochon sauvage vient manger les graines par terre. Le souper de ce soir vient de prendre le bord! Quels nonos! C'est écrit partout de ne laisser aucune nourriture sans surveillance. On a vu un gros babouin plus loin dans le camping. Eux, ils ne rigolent pas!


Vers 16h30 nous repartons en safari pour environ 1h30. On commence à avoir le dos sensible à force d'être toujours assis dans le camion. Nous cherchons les lions mais ne voyons que des kudus, des girafes, des zèbres, des impalas et des gnous. Mais on s'en accommode très bien! Et comme on prend le chemin du retour, voilà que l'on aperçoit des grosses masses grises dans une éclaircie au loin. Par chance, une petite route mène près de là. Nous embrayons et filons à vive allure, 30 km/h, jusqu'au trois beaux rhinocéros qui broutent paisiblement sans se soucier ni de nous ni du chacal qui se repose dans la petite prairie. Quel beau spectacle! De la pure magie! Ça nous fait sept rhinos aujourd'hui! Wow!






Nous installons la tente et allumons le charbon dès notre retour au camping, vers 18h30. Pendant qu'Hélène popote, je fais le ménage des photos et rédige le présent article du blogue. Et voici qu'un trentaine d'impalas passent lentement sur notre site pendant que nous mangeons!

Après notre bon souper vers 20h30, c'est l'heure de la douche, de la lecture et puis dodo pas tard du tout. Aussi bien conserver notre horaire lever tôt coucher tôt car cela nous fera déjà 1h30 de décalage en moins une fois rendus à la maison.



samedi 11 février 2017

De Vryburg au Parc National Pilanesberg

Samedi le 11 février. De Vryburg au Parc National Pilanesberg. Jour 43.

Nous partons de Vryburg vers 6h15 après un bon café. Les deux premières heures de routes se déroulent dans la plaine herbeuse où paissent les bovins. Parfois on voit des champs de maïs ou de tournesol mais c'est rare. La route est rectiligne à faire loucher les deux yeux. C'est beau mais cela devient monotone. De temps à autre, nous traversons des villages de baraques de tôles ou de briques. Quelques petites villes sans intérêt aussi. Nous déjeunons dans une halte puis la seconde moitié du trajet s'effectue aussi en deux heures environ. Mais le paysage devient plus intéressant avec des collines et de belles courbes. Nous passons très près de la frontière avec le Botswana, au sud de la capitale Gaborone.

Nous traversons la capitale du jeu, Sun city, et arrivons finalement au Parc national Pilanesberg vers 12h30. Nous étions venus lors de notre voyage précédent et avions aimé ce petit parc créé dans les années 1980 et ensemencé avec environ 6000 animaux d'une cinquantaine d'espèces. Il y a de tout ici et ce n'est qu'à 2h30 environ de Johannesburg. Notre but est de passer dans ce parc les quatre derniers jours de notre voyage en Afrique du Sud, de faire des safaris quotidiennement et de nous reposer avant la grande traversée vers le Québec.

Pilanesberg est situé au cœur d'un ancien volcan qui mesurait près de 8000 m de hauteur il y a 200 millions d'années. Il n'en reste que 800 m maintenant mais ce qui le rend très spécial du point de vue géologique, c'est qu'il s'agit de l'une des trois seuls volcans alcalins au monde.

Nous dînons à notre site de camping et flânons tout l'après-midi. Vers 16h30, nous allons faire notre premier safari dans le Parc. Le foin est long. Plus de 2 mètres de hauteurs à certains endroits. Ça rend l'observation difficile! Heureusement il y a des zones d'herbacées plus courtes, des étangs, un lac et quelques zones mixtes qui permettent tout de même de faire d'intéressantes observations.











Nous sommes revenus vers 18h30 et avons pu voir des impalas, des zèbres, des gnous, des girafes, des kudus, des hippopotames et trois lions dont deux seulement par le bout de leur queue qu'on voyait balancer au travers des foins pour chasser les mouches qui les achalaient durant leur sieste. Fallait voir l'embouteillage pour l'observation des bouts de queue!

Nous avons bien aimé aussi aller à une cache d'observation d'oiseaux sur le bord du lac. Les photographes étaient nombreux avec leur super téléobjectifs.


Nous sommes de retour au camping vers 18h45. Je fais le ménage des photos et le blogue pendant qu'Hélène nous prépare un bon repas. Nous mangeons vers 20h et montons nous coucher tout de suite après la vaisselle. Longue journée! Belle journée!